Lettre à Laure

Quartier des Bossons, 23 avril 2015,

Chère Laure,

Le travail ne manque pas à Lausanne. Nous sommes toujours « en veille », entre rêve et réalité (je t’envoie dans l’enveloppe les règles du scrabble des champions de l’autre soir ! Ne jette pas l’enveloppe avant de l’avoir lue, comme tu as l’habitude ! Et fais passer à Didi pour la fédé, à Annecy, ça va leur plaire).
Hier, à l’aérodrome de la Blécherette (aux limites du quartier), rencontre extraordinaire : arrivé par hasard (presque !) sur le site ; nous étions aux douanes pour demander l’autorisation de filmer et d’accès. Un responsable se présente, précipitamment, nous serre les mains : « très bien, Loïc arrivera dans 10 minutes, il sera précédé d’une fourgonnette de l’aérodrome et se garera avec son audi entre les balises, devant le jet. Vous concernant, on vous indiquera où vous placer…». A ce moment là on s’est regardés, comme pour se dire : « on joue le jeu de l’équipe de presse ou on dévoile notre identité ? » Nous avons pris le parti (non d’en rire !) mais de la transparence. Et là, nous avons été happés par le flux, par le flot ! Ni une ni deux, nous voilà sur le tarmac à attendre Loïc Duval, champion du monde de course automobile d’endurance, attendu par un fan club (et par nous !) pour faire un show afin de formaliser son nouveau contrat/sponsoring qu’il venait de signer avec cette compagnie aérienne d’affaire (Seven ou Jet Seven, quelque chose dans le genre…). Il est arrivé, avec sa voiture sport (mazette ! fallait voir la bagnole, ça doit coûter des pépettes ça ! Bon c’est pas pour nous de toute façon. Même lui d’ailleurs, la voiture, tu sais qu’ils font que la lui prêter).
Combien j’aurais aimé que tu sois là, chère Laure, avec nous, à deux pas de ces merveilleux petits avions à hélices et autres coucous (Giclou aurait tellement aimé ! Il a gardé son avion qu’on lui a offert à la Noël ?). Ensuite, Loïc arrivé (!), un gentil pilote de notre âge –Mathieu – a été détaché de la cohue pour s’occuper de nous, et nous a fait visiter tout l’aérodrome (gracieusement). Différentes prises de vue, d’un côté, de l’autre, puis il nous a montré une immense porte de hangar made by Gustave Eiffel en personne et encore bien debout (je te joins la photo, pour donner l’inspiration à Gégé pour son garage !!! – Il en est où de sa maison d’ailleurs ?). Faut voir la porte, toute la structure porteuse est à l’extérieur, en forme de grands arcs verticaux et horizontaux qui soutiennent les panneaux. Et puis ça peut se lever. Bon on n’a pas pu rentrer, il n’avait pas les clés. Il nous a même promis un vol (à suivre… ! Marion est tout excitée à l’idée… tu penses bien ! Oui, à suivre…).
Sortis du vortex dans lequel on venait d’être pris, on s’est retrouvés à L’Oubangui à devoir commander 20 couverts pour vendredi prochain, pour toute l’équipe. « Vendredi, c’est salade », il nous a dit le patron! Ah il était content! Adorable, il faudra qu’on y retourne quand tu viendras sur Lausanne.
Bon il va falloir que je te laisse parce qu’on a rendez-vous avec Johnny (Ah, Johnny… ! Johnny ! Je t’en parlerai dans une prochaine lettre !) et puis faut encore que je mange… J’espère que la poste mettra moins de temps que la dernière fois, sinon ma surprise en p.j. n’aura pas de sens (hihi !!! j’imagine déjà ta tête…).
A très vite ma belle. Embrasse Didi pour moi.
Romain.
P.S. : Ici, il fait trop beau, Marion a pris un sacré coup de soleil ! Crème solaire, il y a qu’ça d’vrai !

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