ici

Ici, aux premiers rayons dorés, poussent les nuages de fumée sentant les poivrons, les saucisses et les ailes de poulet.
Ici, les oiseaux nous réveillent, les vaches aussi, enfin il paraît, il n’y a pas si longtemps.
Ici, Les terrains de foot deviennent bleus.
Ici, les histoires des uns traversent les jardins des autres et volent de la rue aux fenêtres et des fenêtres à la rue.
D’ici je vois les cimes françaises enneigées, la cabane, Les rires des enfants et la balançoire.
Ici, de Malley à Concordia il n’y qu’un pas.
Ici, les avions caressent les toits pour dire bonjour et au revoir.
Ici, existe un no mans’ land coloré. La légende raconte que des monstres y habitent.
Ici, il y la prison.
Ici, passe le bus numéro 1 et là-bas le bus numéro 21, à moins que ce ne soit l’inverse.
Ici, les lucioles se font gardées.
Ici, je suis né
Ici, mon père et né là bas et ma mère est née là bas.
Ici, le galopin n’est pas une boisson mais une association.
Ici, on brasse des cheveux à la sauge et on coupe des bières au carré.
Ici, je ne sais plus si on dit le ou la Denner.
Ici, les sandwichs sont à fleur de pains.
Ici, on compte jusqu’à 10 et si vous n’êtes pas prêt et bien tant pis !
Ici, on peut faire le sportif en buvant un café.
Ici, le numéro 7 porte chance pas vrai Christiano ?
Ici, les voisins parlent aux oiseaux.
Ici, « c’est aujourd’hui qu’il faut cueillir ce que demain viendra flétrir. »

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