dérive au quartier

Aujourd’hui, il pleut. Je marche dans le quartier, me perds un peu.

Le long de la route, un champ. Un couple y cueille des pissenlits pour faire des infusions, ils sont à porté de main et n’ont pas « le goût de la pharmacie ».

Un peu plus loin, une petite baraque en bois. Un jeune homme est assis devant, il mange. Je lui demande mon chemin, il m’invite à entrer.
A l’intérieur des femmes, elles ont cuisiné, et me servent un repas.
Elles me regarde manger, échange des mots dans une langue inconnue et rient entre elles.

Je reprends ma route, je rencontre un chat, il me grimpe dessus.

Je me dirige vers la prison, et découvre un magnifique quartier de maison en bois. De l’intérieur de la première se dégage une musique. Quelqu’un joue du piano, je m’arrête pour écouter.

Puis je vois un immeuble, j’ai envie de monter sur le toit pour voir le quartier d’en haut. Je m’approche, un homme sort et me tient la porte. « Bonjour ». Devant moi des escaliers, je les emprunte, longtemps, treize étages. J’aperçois une trappe, tire dessus, elle s’ouvre et une échelle en descend. Ça fait du bruit, je regarde autour de moi, je suis entouré de portes d’entrée et sur chacune d’elle, un judas. Je me sens observé.

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