on a chanté

L’invitation incite à prendre le tract. On se dit qu’il faudrait aller jusqu’à la prison, pour voir le canapé en bois. Dans les pavillons, et les jardins potagers, il y a mille personnes à rencontrer. Il faut qu’on arpente le quartier en petit groupe, quitte à ne pas tout filmer. On doit se libérer de quelques codes de l’école. Vriller notre regard. On est tout autant sur le sensible que la performance. On a chanté à la brasserie, on a trouvé le bon mood. On était à fond et le public aussi. Si on forme des plus petits groupes, on va gagner en spontanéité. Cela va s’affirmer au et à mesure. On est là pour chercher, faire des essais. Prendre du plaisir. On se pose pour l’instant beaucoup la question de la présence de la caméra. On va tenter de faire sans de temps en temps puisque l’idée forte de la Veillée, c’est d’abord la rencontre. Le temps de rencontre avec les gens. A la fin de l’entretien avec Jacqueline, on a continué à discuter, c’est ça qui compte aussi, ce temps là de conversation, d’échanges, que ce soit filmé ou pas. On se dit qu’au fur et à mesure les habitants du quartier vont parler de notre présence, le bouche à oreille va se mettre à fonctionner et les gens sauront très vite qui on est.

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