Caspard David Friedriech

On y voit un petit homme dans un grand univers avec des étendues magnifiques, nuages, grandes plaines, paysages avec glaciers, des cataractes incroyables et un petit bonhomme , une petite bonne femme, toujours de dos , au premier plan, avec l’expression du Sublime. Le Sublime est le sentiment que nous avons, quand face à l’immensité d’un paysage, nous expérimentons notre petitesse. Le petit personnage va découvrir l’immensité du glacier et va connaître physiquement ce qu’ est l’expérience du Sublime. Quand vous faîtes cette expérience du Sublime et que vous êtes hyperesthésique, fragile, vous faîtes tout exploser. Vous êtes capable de vous rendre compte de ce à quoi correspond la nature et la place qu’on occupe dans la nature. Et parfois on dérape, on déjante. On comprend que la nature est trop grande et qu’on est trop petit. Mise en danger de soi même, bien involontaire, parce qu’on n’a pas le choix. Au contact du Sublime on se brûle les ailes.