comme je descendais des fleuves impassibles…

Les trains étaient bondés. Impossible de monter. A cause des retour du week end de Pâques. Reporter le rendez-vous. Faire demi-tour. Rouler doucement sous le soleil jusqu’à Loos en Gohelle et manger japonais. Puis mettre à jour le planning. Parler travail avec des artistes qui montent un spectacle sur ça. Préparer la Suisse, Lausanne. Et la suite. Evry, La Réunion, Avignon, le Boulon. Et le retour à la Redoute.

Comment Rimbaud peut il écrire des choses géniales à 17 ans et devenir un vendeur d’armes, sale type raciste, acariâtre, qui fait de l’argent, qui tue des gens, qui fuit au Harare. On n’explique pas. Folie que de ne plus vouloir être Rimbaud. Rimbaud est dans l’automutilation en permanence.  Il se punit (de quoi ?). Il se bat au poignard avec Verlaine, se taillade le visage. Sadomasochisme  évident. Le travail du déraisonnable se fait dans une chair qui va se retrouver être Rimbaud qui tue, qui est dans la pulsion de mort  contre les autres, contre lui même.

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