« On a cru que c’était des filles en pause qui se roulaient par terre. »

Dans la rue Lamartine du quartier de La Martinoire, nous faisons du porte-à-porte, pour la galerie de portraits qui fera la séquence-des-pas-de-portes du film-spectacle. Poser, immobile, devant la porte de sa maison, pendant 30 secondes. C’est comme ça que nous sonnons chez une salariée de La Redoute qui nous reconnaît tout de suite. Vendredi après-midi quand nous avions visité et dansé à l’intérieur de La Redoute, Muriel était aux injections : en hauteur, dans la salle des emballages automatisés. « Je vous au vu au Multi 2. On travaillait et, tout d’un coup, on a vu des dames qui se roulaient par terre. On se demandait ce qui se passait. On a cru que c’était des filles en pause qui se roulaient par terre, comme ça. Mais après on a vu la caméra. » Muriel, 37 ans de Redoute, raconte qu’elle a beaucoup voyagé à La Redoute, en passant par Roubaix, au premier-contrôle (celui qui vient avant le contrôle stat), et par Wattrelos, à l’emballage-manuel-PA qui n’existe plus. Aujourd’hui elle est au Multi 2, elle contrôle les séquences, elle envoie les séquences sur tapis. Elle ne voudra pas être filmée devant sa maison, mais nous montrera un objet qu’on photographie pour une autre séquence du film-spectacle. Son objet, c’est le gilet jaune qu’elle porte quand elle est à vélo. Muriel a beaucoup voyagé à La Redoute, et quand elle va à La Redoute, c’est à vélo qu’elle voyage.

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