rien à voir

Les lumières, nous sommes encore dans la philosophie des lumières. Toute notre source d’inspiration politique et scientifique s’appuie sur la philosophie des lumières. Le siècle des lumières, c’est aussi le siècle des lumières artificielles. De la lumière de la caverne. C’est le grand siècle de Molière, de Racine, du Roi Soleil qui rayonne à travers les lumières artificielles des miroirs de Versailles, du théâtre… C’est la lutte contre les ombres, l’obscurantisme, les religions, la superstition, les droits divins illégitimes d’un point de vue politique. La lutte contre l’obscurantisme, c’est la vérité et la vérité est la pleine lumière. C’est l’allégorie de la caverne. Les matérialistes des Lumières (Diderot, Voltaire..) ne pensent pas l’ombre. Ils ne pensent pas l’ombre alors que la lanterne n’éclaire jamais qu’une partie des choses. Jamais la totalité. Par ailleurs, cette lumière est toujours artificielle. Comme l’écriture alphabétique. Dans la détresse de notre vie, cette artificialité n’a plus rien à nous dire. Elle nous accable. Le nazisme est un manque de pensée.  La victoire du nazisme c’est une régression des lumières et du sens de la science. Cette façon d’estimer la science est devenue une forme d’hostilité dans les jeunes générations. Défiance des jeunes générations vis à vis à vis de la science, des intellectuels, des artistes. La science sert à nous exploiter davantage et à nous abandonner aux forces du destin. L’algèbre abrège des formules de pensée et on perd le sens de la pensée.Tout comme nos algorithmes actuels.

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