Ibou dit qu’ici, il l’impression de vivre dans un village. Quand il est arrivé au Canal, il habitait du côté du square Boris Vian, juste derrière le Canal, ses enfants y sont nés, y ont grandi. Il nous raconte son village du square Boris Vian : il y a 35 à 40 nationalités réunies. Tout le monde se connaît, se parle, les portes ne sont jamais fermées, chacun surveille les enfants des autres. C’est le village. La convivialité est là, il suffit de faire un thé à la menthe dans une maison, des gens arrivent, attirés, comme par magie. Ici, il a les mêmes sensations que dans le village dont il est originaire : un village de pêcheur à 15 km de Dakar. Ici (le quartier du Canal) ou là (un village de pêcheurs sur la côte sénégalaise), ce n’est pas finalement pas l’endroit qui compte, mais bien plutôt comment on vit avec les gens qui vivent au même endroit que nous.