Sonia Delaunay

A l’école Sonia Delaunay, Iffra, Hervé, Bérénice et Camille ont dansé, puis ont improvisé des petits ateliers aux quatre coins de la cour. Des ateliers dansants. Les enfants passaient d’un endroit à un autre. Les danseurs inventaient au fur et à mesure.
Bérénice a porté un enfant, alors forcément, ils ont tous voulus être portés, les uns après les autres. Puis elle a fait de la capoera. A la fin des vingt cinq minutes de récré, Bérénice était fatiguée.
Camille venait juste d’arriver. Elle s’est levée à cinq heures, ce matin, à Lille, pour être là, à la récré. Elle est arrivée direct dans le feu de l’action. Pas le temps de réfléchir.
Les enfants ont posé des montagnes de questions :
Vous êtes là cet après midi ?
Non…
Oh ! les boules !

0 réflexion au sujet de « Sonia Delaunay »

  1. A dubai il y a …une chaleur écrasante a 9 heures du matin. Il y a des palmiers, des palmiers et encore des palmiers. Il y a des buildings de toutes les formes. Il y a même un immeuble qui ressemble a un bilboquet géant. Il y a plein d’hommes d’affaire en cravate. Il y a 3 heures de décalage horaire. Il y a des hommes en casque qui sont sur des grues qui surplombent des immeubles qui touchent le ciel. Il y a des salamalekum et des good morning madam. Il y a un peu de Reims a Dubai ; il y a des travaux partout. Il y a la clim’ qui tourne a fond. Tout le temps. Il y a des envies d’être a Guyancourt. Il y a beaucoup d’ouvriers qui ont beaucoup trop chaud. Il y a des grosses voitures noires. Il y a des taxis beiges et rouges. Il y a des hommes qui regardent les femmes qui regardent ailleurs. Il y a des dirhams, des dollars, des euros. Il y a des anglais, des italiens, des indiens, des espagnols, des russes, des américains, des libanais, des chinois, des français, des syriens, des allemands. Il y a un seul musée a Dubai. Il n’y a pas de théâtre. Il n’y a pas la possibilité de devenir dubaiote, on nait dubaiote ou on n’est pas. Il y a des ‘mall’ gigantesques. Dans le mall, il y a un immense aquarium, une immense cascade, des boutiques de luxe immenses. Il y a des dubaiotes qui travaillent toute la nuit pour construire plus design, plus haut. Il y a du bruit. Le bruit de la clim, des marteaux piqueurs, de la circulation, des gens qui parlent en toutes les langues. Il y a des pauvres mais on ne les voit pas. Il y des trottoirs impeccables. Il y a la ‘fashion avenue’. Il y a des lois qui ne rigolent pas. Il y a des routes a l’infini. Il y a des adages et des quintets qui se perdent….

    Dorothee, toubadour(e) egaree au pays des rollex

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