Dimanche matin après Aimer si fort. On ne passe pas à autre chose. Les musiques du spectacle nous obsèdent, tournent en boucle, on s’endort avec, on se réveille avec. Sous la douche on se mouche et du charbon nous sort encore du museau. On contemple nos bleus et on pense aux paroles des spectateurs, des spectatrices, la voix qui tremble, les yeux qui se mouillent. On a traversé la maison de la force, on est solide comme un roc et fragile comme un pétale de lilas. Je suis prête pour la fin du monde et je sais que je ne suis pas la seule. Céline Delhy