et les surprises encore

Aujourd’hui encore, les surprises des errances du porte à porte. Découvrir les Bouviers. L’étrange petit village préservé-protégé-classé. Les bornes Louis XIV avec les fleurs de lys. Les grandes bâtisses, les fermes. La façade de l’épicerie / mercerie / café et tout. Comme autrefois. La dame qui vit dans ce monument nous accueille chaleureusement. Jérémie et sa caméra se plient en quatre, en huit, dans un bosquet pour ne pas rater ce portrait-là.
Et la dame qui habite en face nous raconte qu’elle est née là, dans le café, que sa mère, sa grand-mère sont nées là, et que ça remonte encore plus loin, il y a des traces généalogiques jusqu’à la fin du XVIIIème. Elle nous montre des tableaux, et des archives.
Au fil des rues, on croise, recroise et rerecroise une famille du quartier. Trois fois. Et on se salue et resalue, à chaque fois.
Et la gentillesse et la chaleur de tous ces gens, de la mère et de ses deux enfants ados, la bonne humeur qui règne ici.
Et cette dame qui nous montre la seule et unique peinture qu’elle ait jamais peinte.
Et ce tout petit, de deux ou trois ans, qui écoute ce que l’on dit à sa mère – un objet beau ou important – et qui, alors qu’on s’apprêtait à partir, brandit son doudou. C’est un objet beau et important, c’est sûr.
Et cette ado qui nous montre, quand on lui demande son objet important, son texte de théâtre.
Et le monsieur qui nous fait visiter une cave improbable et goûter un vin dont on se souviendra, un Pouilly-fumé 2005.

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