Matinée en porte à porte autour du QG. On contourne les jardins jonchés de feuilles qui craquent, des citrouilles ont été installées sur les par-terres. Certaines portes restent closent, d’autres s’entre-ouvrent et des visages apparaissent.
« Bonjour, nous sommes Hvdz et Code Universel! »
Catherine nous sourie. Si Beauport se mangeait, Beauport serait un Cari, un peu épicé et plein de diversité
Trois maisons plus loin, on croise le regard de Laurène. Comme il fait froid et qu’on a envie de discuter un peu, elle nous invite à passer dans son salon. Laurène a travaillé pendant 38 années comme préposée à la téléphonie à l’Hôpital de Saint-François d’Assise, qui a récemment fusionné avec 5 autres hôpitaux de la ville. Elle recevait jusqu’à 120 appels par heure. « On était aux premières lignes pour discuter avec les familles des patients ».
Si Beauport était une musique? « Du blues! C’est ce qu’on allait écouter les fins de semaine d’été au Centre Girardin. Il y a avait des vestes en cuir partout! »
Laurène nous parle des croustades aux pommes qu’elle affectionne particulièrement. Il est presque midi, on a l’eau à la bouche et elle le voit. On repart une pomme à la main, une pomme qu’elle a cueilli dans les vergers de l’ile d’Orléans. On s’en retourne dans le vent, réchauffées de l’intérieur, notre butin à la main.