Ces mots qui manquent

Il y a les mots qui manquent, il y a les gestes qui aident, et puis …D’abord on s’essaie à dire, on s’essaie avec ces quelques mots appris et maladroitement retenus et souvent, finalement, on s’attache aux gestes, la langue des mains, des doigts, du corps.
On fait confiance à cela, les mains ne trompent pas…
Et parfois, quand ça ne suffit plus, on se laisse aller à écouter et essayer de saisir ce qui se dit entre le traducteur et des habitants rencontrés ici ou là, quand ça va très vite, trop vite et qu’on nous expliquera après…
Souvent on s’attache aux regards, aux mains toujours ou simplement au volume sonore et on en déduit ce qu’on peut.
On se rappelle alors qu’il ne faut pas se fier à ce qu’on connaît des signes, des protocoles, du ton des discussions, la bienveillance se cache parfois où on ne l’attend pas, un visage sévère peut en cacher un autre…

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