​Le Darija (2)

En préparant la veillée à Salé, depuis la France, on avait tenté de trouver des logiciels de traductions automatiques pour certains textes que nous apportions. Quelques pages retranscrites à l’avance pour démarrer facilement – un passage d’ « Antigone », un autre d’ « En attendant Godot ». Mais une fois à Salé, nous avons compris que ce que nous avions était en arabe, en arabe littéraire. Toutes ces traductions ne serviront pas. Pour rencontrer les gens de la médina, il faut traduire dans la langue de la médina. À l’école, on apprend l’arabe littéraire, mais personne ne l’utilise dans la rue. C’est l’enjeu de la veillée, aller à la rencontre des gens. Pour que ce soit possible ici, c’est en Darija que tout se fera. Et hop, dès le premier jour, tout est refaire pour les textes à traduire.  

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