J’ai encore oublié de parler de Marx et Rimbaud

On a du monde. Jour après jour on remplit la salle. On a certains jours plus de spectateurs qu’on a de place dans la salle. Alors on a installé des coussins au sol sur le bord du tapis de danse pour faire rentrer le plus de monde possible. Tout le monde souffre beaucoup de la chaleur. Sur scène comme dans la salle. Il fait plus de 35 degrès à 13h. Malgré la climatisation, avec les projecteurs et  le nombre de gens dans la salle, c’est une étuve. Je pense parfois à accélérer la fin du spectacle pour que ce ne soit pas trop pénible pour les gens même si le spectacle ne fait qu’une heure cinq. Tous les jours après le spectacle nous faisons un debriefing et chacun dit comment il a ressenti la journée. Des problèmes de billetterie jusqu’aux problèmes de jeu et de texte et de technique. Mais il faut dire qu’on a bien de la chance que la région nous ait choisi pour cette (dernière ?) présences des compagnies du Nord en Avignon pendant le festival. On s’est très vite rendu compte que le spectacle dépassait sans aucun problème les frontières du nord puisque la culture ouvrière est universelle. Et quand il s’agit de familles, chacun peut se retrouver dans l’histoire d’une famille du Nord Pas de Calais.

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