un petit coup de honte

J’écoute la Mer de Debussy, une musique de cadre supérieur, voire de cadre dirigeant. Mes darons adoraient l’accordéon et la valse musette. Je me souviens, ma soeur chantait les roses blanches à tous les mariages ou baptêmes. C’est à dire qu’on était invité aux mariages et (curieusement) aux baptêmes mais pas aux communions. Mes darons étaient communistes. Holà ! c’est la tempête, la Mer de Debussy se déchaîne. Tiens, ça se calme. Profitons-en pour renter au port ! Profitons de l’accalmie pour nous mettre à l’abri ! Mes parents étaient communistes mais ma mère avait demandé en secret à mon père d’être enterrée à l’église. Ça m’a semblé bizarre mais personne n’y a trouvé rien à redire. Tu penses bien ! Le vent se lève à nouveau. Là, c’est sérieux… Tiens un coup de trompette, mon père adorait la trompette. Il y avait un gars qui venait des mines et qui jouait merveilleusement bien de la trompette. Il s’appelait Maurice André. J’ai fait un peu de musique quand j’étais adolescent. J’ai acheté une guitare, rue des escaliers, à Bruay, pour 50 francs. Personne n’a jamais pu l’accorder correctement. Je m’étais inscrit aux cours de guitare du collège d’enseignement technique d’ Auchel, le mercredi après-midi. J’ai très vite renoncé, mon instrument sonnait faux tout le temps. La honte ! La mer est démontée. Il s’est formée des creux d’au moins quatre à cinq mètres.

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