Ça bagarre dur sur le front des intermittents. A Lille plus particulièrement. A Lille, lundi, Jean François Cambadélis est venu parler d’Europe. Il est premier secrétaire du parti socialiste et ministre. (Quelles tristesse d’avoir perdu François Lamy au ministère de la ville. Peu l’écoutait pourtant, il avait une parole constructive, forte, intelligente et sincère sur les quartiers ! Quand, c’est trop bien, on casse, c’est bien connu ! C’est la différence entre la représentation et la volonté aurait dit Shopenhauer ! Pour Marx on aurait dit lutte de classes , pour Freud, inconscient ! ) Quand un camarade intermittent a dit à JF Cambadélis mais vous nous avez toujours soutenu, jusqu’en 2012 ! celui-ci, de lui répondre tout de go, à l’époque, je n’étais pas ministre ! C’est effrayant (à bien y penser, c’est à se tirer une balle dans la tête puisqu’il n’y a rien qui nous lie. Entre ceux en qui on a cru (vous y avez cru, vous ?) et aujourd’hui, il s’est creusé un fossé. Pour se faire élire, on ment, c’est ce que nous a dit M. Cambadélis, qu’on a connu sur les barricades dans les années 70 (avec l’OCI, lire le livre magnifique de Benjamin Stora, révolution d’Octobre) et qui appartenait au service d’ordre de l’OCI et qui cognait. Qu’on nous explique, la vie, la politique, nos illusions perdues…