Seules les traces font rêver

Eric Lacascade doit présenter Oncle Vania ces jours-ci à l’Hippodrome de Douai. Là même où nous avons joué Aimer si fort en début de saison. La dernière pièce qu’on a montée ensemble, c’était Electre de Sophocle avec un prologue de Eugène Durif. On était à Liévin encore à cette époque là. On avait mis cinq mois pour monter le spectacle. On avait fait deux versions. Une version circulaire pour laquelle on avait fait construire des gradins (dont on se sert toujours, vingt ans plus tard) et une version frontale. La version frontale s’était vendue comme des petits pains. Juste avant notre nomination à Caen. On avait essayé par la suite avec la compagnie HVDZ de faire une adaptation de Oncle Vania au 11/19 dans le cadre d’une commande du théâtre d’Aubervilliers sur le bonheur. Je me souviens, on a changé de projet au bout de quelques jours de répétition. Ça n’allait pas. Je serais très curieux de savoir ce que ça donne, Oncle Vania par la compagnie Lacascade à Douai. C’est à l’Hippodrome qu’on avait vu pour la première fois un spectacle de la Need Compagnie, de Joan Lauwers, dont j’ai oublié le titre, invité par Roland Poquet dans le cadre du festival les Boréales.

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