évaluations

Au QG on a une longue discussion sur les outils de mesure socio-économiques. Sur comment on prend en compte comment on compte, comment on quantifie une richesse culturelle. Ce qu’apportent les pratiques culturelles au monde dans lequel on vit, comment en faire le bilan ?
Avec les outils de mesure de l’économie ? (on entend dire depuis quelques temps, que la culture, en France, arrive devant le secteur de l’automobile en terme de production de richesses)
Ou bien avec des outils sensibles ?
A une autre échelle, on parle des grilles structurelles qui font qu’il est impossible aux gens, même très cultivés, de changer leurs critères d’évaluations… Conversation qui part de ce constat très concret : les gens qui rendent compte de notre travail n’arrivent que très rarement à intégrer le fait qu’il s’agit d’un travail collectif et que, concrètement, dans notre fonctionnement, les hiérarchies ont peu de poids. Les statuts sont brouillés. Qui ici est comédien, artiste, technicien ? Le véritable enjeu pour nous : faire ce que l’on a à faire avec les outils que l’on a, c’est à dire aller à la rencontre des populations et leur laisser la parole, le plus possible.

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