L’argot du Carreau

Au Carreau, quand un marchand vendait avant ses concurrents, la règle était de leur donner une pièce à trou, un sou qu’ ils plaçaient sous la marchandise comme un porte-bonheur de façon à avoir, eux aussi,  de la chance. L’argot du temple: les roulants ou chineurs étaient des marchands d’habits ambulants  qui venaient dégorger leurs marchandises dans le grand réservoir du temple. Les gnoleurs sont les marchands de vieux chapeaux,une gnole est un chapeau d’homme retapé.Un décrochez moi ça est un chapeau de femme d’occasion. Les boss et les bosseresses sont les patrons et les patronnes huppés de la communauté, c’est l’aristocratie du lieu. Les galifards sont les commis qui portent aux clients les marchandises vendues. Les places et boutiques se nomment hayons. Les râleuses sont les femmes qui courent sus aux bourgeois, des racoleuses ou courtières qui courent sur le gonze , c’est à dire le client pour le forcer à acheter. L’argent c’est de la braise ou de la tune ou de la bille. Les vêtements sont des frusques.

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