Hier soir, à la TV, il y avait les syndicalistes des usines Renault qui scandaient La crise c’est eux, la solution c’est nous. Ils demandent à être écoutés, mais ne le sont que pour la forme, la ministre reçoit une délégation syndicale vite fait, dans le hall, avant de faire une réunion avec les patrons.
Dans la crise, c’est les ouvriers qui payent, pas les banquiers, pas les responsables. C’est nos salaires qui payent la casse, et on est même pas écouté, même pas consulté. Ils continuent à faire des bénéfices et nos fiches de payes se réduisent à peau de chagrin et on nous enlève la possibilité même de donner notre avis, de nous défendre sous prétexte que « c’est la crise », elle a bon dos.