c’est chaud

On se prépare pour Aimer si fort… à St Nazaire suivi de près par le portrait du quartier de la Chesnaie à St Nazaire et la Brique au Prato pour trois représentations. Février et mars sont les mois les plus chauds dans notre calendrier. Comme si nous étions dans l’hémisphère sud. Par delà l’équateur, où l’eau tourne dans l’autre sens en tourbillonnant dans les baignoires et les éviers… Les actions se superposent ; depuis des années on se dit qu’il faut lever le pied, en faire un peu moins mais c’est difficile, parce qu’on est tenté par tout ce qu’on nous propose surtout s’il s’agit d’aller rencontrer des gens, dehors. Hervé ne peut pas venir à la Chesnaie comme nous l’avions prévu, alors Sophia le remplace et sans doute Yasmine, qui habite Nantes et avec qui on avait construit la Veillée du T.U et des quartiers nord de Nantes. On a répondu à un interview cet après-midi au sujet de la Brique au Prato. On a fait la  promotion de La Brique. On a dit que, partiellement, c’était drôle mais que « pas seulement », puisqu’il s’agit d’interpréter une brique du bassin minier du Pas de Calais… Après la catastrophe qu’a représenté la fermeture des mines dans la région, se mettre dans la peau d’une brique d’ ici, c’est raconter que vingt ou trente ans plus tard le pays minier n’a toujours pas réussi sa reconstruction, sa conversion et qu’on continue à vivre sur les ruines d’un passé trop glorieux qui nous écrase. On est bien incapable de rivaliser avec ce qui existait avant. Quoiqu’on fasse on a l’impression de ne servir à rien, par rapport à ce qui se faisait à l’époque. Difficile de s’aimer (si) fort dans ces conditions. Unesco ou pas, Louvre-Lens ou pas !

Une réflexion sur « c’est chaud »

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