Des histoires ordinaires pas comme les autres

Encore une journée passée sur tout le territoire de la communauté d’agglomération de Lens-Liévin. C’est vraiment agréable de faire cela. A Meurchin par exemple, quand on est arrivé à la mairie, on n’a pu rencontrer personne. Impossible d’avoir des discussions spontanées sur la vie à Meurchin. Alors on est allé au café de la mairie, on ne voulait pas repartir bredouille. Et au café de la mairie, c’est le paradis. On a rencontré une dame qui vit depuis toujours dans une caravane et qui pour rien au monde n’irait vivre dans une maison. Elle est née dans une caravane dans une famille de forains. Elle a travaillé toute sa vie sur les manège et aujourd’hui elle a 82 ans et elle passe lire tous les jours son journal au café de la mairie. Elle se déplace à vélo. Au bar on a croisé quelques messieurs avec qui on a blagué et puis l’un d’eux nous a montré des photos de ses peintures, quelque chose de merveilleux entre Chagall et l’art brut ou un art naïf. Il peint aussi directement ses oeuvres sur les murs, dans sa maison. C’est magnifique. Le type qui se trouvait à côté de lui nous a raconté qu’il écrivait des poèmes et qu’il en avait écrit pour chaque café de Meurchin, mais qu’en tout, il en a écrit plus de deux cent cinquante. On lu le poème qu’il a écrit pour le café de la mairie et qui est affiché dans le café. Ce poème est d’une infinie tendresse pour ce monde de convivialité et de simplicité. Un rêve. Pour finir la matinée , nous nous sommes rendus à la mairie de Pont à Vendin. Les gens se sont bousculés pour nous raconter des histoires. Devant toute cette agitation, à l’accueil de la mairie, M. Le Maire est arrivé et nous avons pris rendez vous pour la suite des histoires de Pont à Vendin, mardi matin. Avec M. Le Maire. De retour au bureau de la compagnie, sur le 11/19, à Loos en Gohelle, nous avons rempli le google drive de toutes nos histoires glanées du matin, pour le guide émotionnel du Louvre-Lens. Avant de déguster, comme tous les jours, un délicieux repas japonais qu’on commande au resto de Liévin, qui nous est ramené par un type charmant et particulièrement souriant, à mobylette.

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