on n’est pas les plus malheureux

C’est tout de même une chance inouïe qu’on a de faire ce qu’on fait. Demain on va sillonner tout le territoire de la communauté d’agglomérations de Lens-Liévin pour aller dans les trente six mairies, recueillir des histoires, des anecdotes qui ont lieu sur ce territoire, dans le cadre du livre qu’on réalise avec le Louvre-Lens et le comité de tourisme de Lens-Liévin. Si on n’avait pas fait ce qu’on fait, on n’aurait jamais rencontré tous ces gens. Et pour quelle cause merveilleuse ! Raconter des histoires ! C’est ce qu’on se disait l’autre jour au bureau, si on n’avait pas fait ce qu’on fait, on aurait tout le temps été avec les mêmes gens qui fréquentent les théâtres, des gens de la classe moyenne. On a la chance d’être au contact en permanence grâce aux Veillées et aux Portraits avec les classes populaires et un peu tout le monde. Mis à part les grands bourgeois, la haute sphère qui vit dans un entre-soi impénétrable et qu’on n’a pas forcément envie de croiser (bon, et  c’est fort navrant, ils mènent les affaires du monde), on aura vécu avec toutes les personnes de partout, chaque jour différentes.

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