C’est classe, Tremblay

Passé la journée dans le train, à Paris, à Tremblay… Vouloir revenir là où on jouait tous nos spectacles et les Veillées sans qu’on n’ ait jamais rien à démarcher, à l’époque. Dans ce job, le plus dur, c’est de durer !  On a présenté à Emmanuelle et Dephine Aimer si fort…, la Brique et reparler des Veillées et des Portraits. Pour ce qui est des Veillées et des Portraits, pour Emmanuelle et Delphine, ça n’est plus d’actualité. Le théâtre est plein à chaque représentation, le public est jeune, de Tremblay et de partout. A l’image de la Roses des Vents. Emmanuelle et Delphine misent aujourd’hui davantage ce qui fait rêver, qui sort du cadre brechtien d’un théâtre trop stricto sensu du spectateur concerné. La réalité est multiple et complexe à Tremblay. Le théâtre Aragon doit être une invitation permanente au voyage.

Ça a fait bien plaisir de retrouver Emmanuelle et Delphine, un grand plaisir ! On a vanté le mérite de nos spectacles, au risque que ça ne prenne pas, mais c’est le jeu. On fait ça depuis bien longtemps, depuis toujours. Rien n’est jamais acquis. En tout cas pas pour nous. C’est le métier qui veut ça. Faut pas désespérer Billancourt. Remettre sans cesse le métier sur l’ouvrage. Faut y croire. Prouver que ça vaut le coup. Faut savoir que les programmateurs reçoivent des dizaines de propositions tous les jours et que c’est déjà une chance d’être reçus. Alors ne pas prendre trop de temps. Savoir partir. Ne pas prendre racine. Ne pas déranger. Ne pas se taper l’incruste. Retrouver son RER B direction Robinson. A 20 minutes  du théâtre Louis Aragon. Marcher le long des trottoirs couverts de l’humus des arbres. Tremblay est joliment construite au milieu d’un parc.

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