du plot à la fenêtre du sixième

Ce matin, tout le monde s’est activé, encore. Jérémie a marché dans le quartier : universités, cours Rilly-la-montagne, campus, Crous, BU, resto-U, cimetière de l’est puis il a fait le tour de Saint John Perse.
Il est monté sur un plot de béton, et une femme, qui au sixième étage, à sa fenêtre, lui a dit vous n’avez pas le vertige, vous ! et Il a répondu vous non plus ! et puis ils ont papoté pendant dix minutes, du plot à la fenêtre.
Martine et Guy sont allé voir une dame qui s’occupe de plein d’associations – consommateurs, locataires, etc. Elle est à la retraite, elle est très engagée et donc débordée. Les journées sont trop courtes. Elle a raconté son parcours. Guy et Martine étaient émus. Militante, femme engagée, avec toutes les embûches que cela entraîne parfois.
Didier, Marie-France et Flora ont rencontré le responsable de l’Association des Travailleurs Maghrébins de France, Mohammed El Haddaoui. C’était une belle rencontre. Richesse de la solidarité, de la laïcité, importance de communiquer, parler avec les gens. Il dit : si les baleines savaient écrire, elles apprendraient aux enfants. Avec des actions, des petits gestes quotidiens d’entraide, avec des conversations, il lutte chaque jour contre l’indifférence et le désengagement. Il encourage chacun à prendre ses responsabilités, à reprendre du pouvoir sur sa vie, à faire la part des choses sur ce qui est possible, sur ce que l’on peut changer, et sur les moyens de le faire. Il dit qu’il ne faut pas voir les choses en noir, rester positif, savoir saisir sa chance, ne pas lui tourner le dos.

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