Citations de Mathilde, doyenne de Faux-la-Montagne, d’un rire à l’autre.

La chaudière : « Maintenant dans les fermes on fait plus de chaudière. Ça n’existe plus. Les cochons sont nourris aux granulés. Une chaudière, (rire) une chaudière, c’était faire la soupe aux cochons. C’était mettre des pommes de terre, des raves, des carottes, des navets, et puis tout faire cuire ça et puis après l’écraser pour le donner aux cochons, avec de la farine et du son (et non pas sang, comme on l’a écrit auparavant). Mais, fallait faire cuire ! (rire) Alors, maintenant, c’est bien plus commode, on ouvre le sac, avec une casserole on met le granulé, et puis on met de l’eau, et puis voilà. C’est plus pareil. »

L’eau sur l’évier : « Le confort, c’est mieux. Dans le temps, il n’y avait pas de l’eau sur l’évier. Fallait aller chercher l’eau à 200 mètres, avec des sceaux, même pour les bêtes. Après on a eu une citerne sur roue pour aller chercher l’eau pour les bêtes. En 58, on a fait les travaux pour avoir l’eau sur l’évier. Après en 60, les vaches ont bu à l’étable. »

La banque : « Quand le Crédit Agricole a fermé, c’était dur. Pour aller chercher de l’argent, il faut prendre un taxi. On a mangé son argent avant de l’avoir touché. (rire) »

Les bals : « J’suis mal tombée pour les bals. Je suis tombée dans les années de guerre. Quand la guerre s’est déclarée j’avais 15 ans et quand elle était finie j’avais  20 ans. Et dans les années de guerre, les fêtes, il n’y en avait pas. Il y avait des bals, mais c’était des bals clandestins. Les bals ce n’était plus dans les bourgs, c’était dans les villages, c’était dans les fermes isolées. »

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