Aimer si fort Aimer si fort

Publié le Catégories Aimer si fort...(journal des répétitions)

On a remballé. Vers minuit, tout était rangé ! Merci à tous, spectateurs, organisateurs, producteurs,  techniciens-magiciens, Maggie, Gilbert, Jenny, Olivier, de nous avoir permis de vivre cette belle aventure ensemble ! Quand j’ai traversé le plateau pour aller chercher mon sac et mon manteau, dans la cuisine où nous avons chaque jour était accueillis avec gentillesse par les techniciens de l’Hippodrome, les cintres étaient tombés à deux mètres du sol. Tout était prêt pour un autre montage, un autre voyage, une autre équipe, un autre spectacle. Plus une seule brique, plus un seul boulet de charbon ! Ça pince le coeur. J’ ai  vécu ces départs des dizaines de fois. A chaque spectacle c’est très émouvant mais pour Aimer si fort, il s’agit d’autre chose. Impossible à définir. A mettre des mots dessus. Alors j’ai baissé la tête et j’ai traversé le plateau très vite. J’ai emmené mon sac et mon manteau, j’ai couru sous la pluie jusqu’à ma voiture. Avant de reprendre la route, j’ai attendu un peu dans la voiture. Quoi ?

2 réflexions au sujet de « Aimer si fort Aimer si fort »

  1. Un temps de vide un temps de rien, un temps d attente pour mieux repartir, chargé de tout ça!
    Vaincre la pluie! L angoisse! L horreur! La banalité de l horreut! Aimer si fort la pluie la vie l amour! Créer non pour sublimer mais pour aimer justement et partager toujours, avec son coeur!
    Longue vie à ce très beau spectacle! Bravo! Merci!

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  2. j’ai suivi de très près, depuis le début, l’évolution du blog « Aimer si fort »: Le titre à lui seul est si beau!

    Ce blog est une petite merveille. De n’importe où, on peut vous sentir, vous entendre, vous toucher, vous consoler…et surtout vous aimer.

    Merci pour ce texte (au travers du blog). Félicitations au photographe. Ses photos et l’ambiance sont simplement magiques!Bravo Les artistes sont mis en valeur et donnent au texte, au titre des textes une profondeur [(tu) je déteste la profondeur, je (tu) le sais…], une présence, par moment insupportable et parfois si légère.

    La lecture du blog m’a quelquefois amusée, souvent agacée, toujours émue.
    Les comédiens semblent si bien comprendre l’objet (l’enjeu) de tant de violence(s). Je parle sans savoir de quoi je parle (!), je n’ai pas vu le spectacle. Je brode sur des images, des mots, des textes, des voix. Sourdes.
    Bravo à chacun de vous en attendant le privilège et surtout le plaisir de vous voir à Evry.

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