Heureux celui qui ne remarque pas si c’est l’été ou l’hiver

Deux représentations sont passées. Ce soir on aura du monde comme ce fut le cas pour les deux premières. On est très impressionné par tout ce monde. On regrette de devoir quitter l’Hippodrome de Douai ce soir. Mais comme il est dit dans les Trois Soeurs de Tchekhov, tout a une fin. Hier on a fait un bord de plateau. Tant de gens sont restés pour la discussion jusque dans les hauteurs du théâtre. Le public est très mélangé. Les gens viennent de partout, de tous les quartiers. Hier il y avait des lycéens de Douai, d’Arras, de Lens. Des lycées généraux et techniques. Ils nous ont posé mille questions. On aurait pu parler d’Aimer si fort jusqu’au bout de la nuit. Les équipes qui nous accueillent (l’Hippodrome et Culture Commune) ont beaucoup donné pour que cette aventure soit belle. Les techniciens-magiciens de Douai et d’Hvdz sont des perles. Il faut dire qu’il sont mis à rude épreuve dans notre maison de la force (c’est le texte original d’Angelica Liddell que nous avons adapté). Du charbon et des briques envahissent le plateau tout au long du spectacle. Et les costumes (tout comme les artistes) sont mis à rude épreuve à chaque représentation. Ce soir sera la troisième d’ Aimer si fort. On a hâte de jouer. Encore !

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