Belle soirée à l’Hippodrome pour cette présentation de travail. Une centaine de personnes a assisté à la séance. On a joué les quarante cinq premières minutes du spectacle. S’en est suivi un débat avec le public qui a duré aussi longtemps que la présentation. On est allé jusqu’à la chute du mur dont une dame nous a dit, quand on connaît dans son corps et dans sa tête ce dont vous parlez, la violence faite aux femmes, la chute du mur résonne de manière assourdissante. C’est le mur du silence qu’on décide de briser pour raconter ce qu’on a encaissé, ce qui nous a humiliées… Le simple témoignage de cette dame justifie ce qu’on fait, Aimer si fort. Que la parole portée donne aux gens la possibilité de s’y retrouver et d’en discuter…
On s’est retrouvé ce matin vers 10h30 et nous avons revu la danse de la fin et la fatigue s’est faite sentir dans les corps. A 14h à l’heure de la pause déjeuner Guy et Howard ont participé à un débat par vidéo-conférence avec l’association des écoles de cirque (FEDEC) réunie à Auch dans le cadre du festival international de cirque de Auch. Dans l’après midi, on a donné du temps à la couturière pour les costumes (ce travail est suivi par Jérémie) et par la suite une association de personnes mal-voyantes est venue nous rencontrer et sentir le plateau. Séverine qui réalise l’audio description les a accompagnés tout le temps de la visite. Une discussion s’en est suivie dans les gradins du théâtre.
En fin de soirée, tout le monde s’est retrouvé au bar pour boire du Champagne. Combien on était ravi de voir des habitants de Monchecourt et Dorignies (où on a fait un portrait de village et une veillée) et aussi Stéphane Pinard qui est médiateur culturel du Douaisis, travailleur passionné et ami, assister à la représentation et participer de manière très active au débat !
Vu l’accueil du public la semaine dernière à Culture Commune et ce soir à Douai, si Aimer si fort ne tourne pas, on rend la musette, on raccroche les gants au vestiaire et on monte un fitness center.