la bulle dans la tempête

A la réunion de préparation de la veillée avec les associations, quelqu’un avait pris la parole : Ce que vous faites est très intéressant, mais j’ai du mal à imaginer, à entrevoir quel fil rouge vous allez trouver à Saint Médard.
Maintenant que les interviews sont filmés et montés, que les images sont presque prêtes, que le spectacle prend forme, on se repose cette question : Quel fil rouge pour Saint Médard ?
On se dit que cette ville est complète, qu’elle est chanceuse, vivante, animée de toutes sortes d’activités, qu’elle ressemble à ce que nous aimerions trouver partout, à ce pour quoi nous nous battons : un lieu de vie collectif où la culture, l’éducation, le sport sont à la portée de tous. Une ville où chaque combat a ses combattants, où la solidarité est présente et solide…
Après nos veillées dans les tours des cités de banlieue parisienne, dans les corons du bassin minier, dans des quartiers ouvriers de Saint Nazaire, on se dit encore une fois que le déséquilibre est trop grand. Si Saint Médard est une bulle dans la tempête, la tempête est pourtant bien là.

0 réflexion au sujet de « la bulle dans la tempête »

  1. une citation, comme un écho à ce que je viens de lire…
    « J’ai pleuré parce que je n’avais pas de souliers, jusqu’au jour où j’ai rencontré quelqu’un qui n’avait pas de pieds »
    Helen Keller

  2. comme un écho…
     » J’ai pleuré parce que je n’avais pas de souliers, jusqu’au jour où j’ai vu quelqu’un qui n’avait pas de pieds »
    Helen Keller

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