vendredi, samedi, dimanche, lundi

Vendredi

Ecole primaire Victor Hugo, à Vert Galant. Ces enfants là aussi sont des artistes. Ils dansent en suivant les filles, mais ils dansent aussi à la fin, pour nous montrer ce qu’ils savent faire. Les danseuses sortent toutes attendries par les remarques qu’elles ont entendues en dansant dans la cour des petits.

Puis, rencontre avec Emmanuelle Pireyre, auteure en résidence à la bibliothèque. Le texte qui hache le réel, le sample, en fait de la fiction. Travailler dans les ateliers d’alphabétisation, et à la bibliothèque parce que « c’est très difficile d’écrire parce que tout est possible. Il y a tellement de possibles que ça complique beaucoup, alors je donne des lignes pour canaliser dans un sens ».
On va interviewer Jamel, avec Didier. C’est le genre de rencontre qu’on oublie pas, de celles qui ont un effet à long terme. Un moment de vrai plaisir. Jamel est bavard, il a parlé non-stop, pendant une heure, peut-être plus, et pourtant en rentrant j’avais déjà envie de regarder la bande, de le ré-écouter. Difficile de résumer ce fourbi d’anecdotes, de souvenirs, de faits, avec recul, humour, esprit critique et auto-dérision. Wahou.

Samedi

Je fais l’atelier d’écriture d’ Emmanuelle Pireyre, à la bibliothèque. J’y prends vraiment du plaisir. Tout le monde est là pour le plaisir d’écrire. il y a de beaux textes. Elle conseille quelques bouquins, et donne des règles du jeu. Ils me laissent leurs textes, pour les dire, peut-être, à la veillée.

Dimanche

C’était un chouette dimanche. On a beau travailler beaucoup, c’était quand même un dimanche. On est allé chez Soraya. Elle nous accueille chaleureusement. Elle a préparé un brunch de plein de bonnes choses. On parle beaucoup, des études, du travail, de la double culture, du rapport à la religion. Elle est incroyablement vivante, dynamique, fonceuse…

Après, on perd la voiture. et comme l’autre a un pneu crevé…

On retrouve la voiture, puis on va au vieux pays. C’est les journées du patrimoine. Il y a les statues vivantes. Ça ressemble à une fête de quartier, à une fête de village. Il fait soleil. Laurent, le régisseur du théâtre, me présente Bernard Boulon, le cœur du vieux pays qui me présente Yves Dubois, ancien cultivateur. J’irai l’interviewer demain.

Je passe au palais des sports pour filmer les graffs de Jamel. Il est là, en train de peindre. On parle longtemps et c’est encore un beau moment.

Lundi

Rencontre avec M. Dubois, cultivateur à la retraite dont l’exploitation, reprise par le fils, est une des deux dernières de Tremblay. Pour lui, Tremblay, c’est le vieux pays. Le village. Le vieux pays est un village.

Il me raconte à quel point ça a changé, mais finalement pas tant que ça. Son gros regret, c’est que le village soit devenu une cité dortoir, que ça devient difficile pour les petits commerces.
Il me fait visiter le corps de ferme. Certains bâtiment du XIIIème siècle. La grange aux dîmes. Elle est encore pleine de blé. En vrac. C’est très beau. Le blé, la charpente, la lumière très rare.

flora

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