Ensuite on a assisté à un rituel mené par trois femmes en hommage à Marie Antoinette, qui était belle et qui fut décapitée. Angélica Liddell cite Marie Antoinette comme une femme dont elle aurait aimé épouser le destin. En tenue de soirée deux femmes ont répété le même geste (de plus en plus vite), elles sont montées à plus de deux mètres de haut, et à tour de rôle, elles se sont jetées dans le vide, rattrapées in extremis par Anthony et Marion. Une femme a poursuivi un homme en robe de mariée, en s’accrochant à lui en lui disant qu’elle l’aimait d’un amour impossible et par mépris d’elle même. A. et C. ont imaginé un parcours du combattant pour aller jusqu’au bout de leurs forces et mourir épuisés. C. est restée accroché à l’envers au fil de fer de Marion, tandis que Marion lui versait du sang sur elle. En équilibre sur le fil. Cl. a repris son numéro de corde et un bout du texte d’Angélica Liddell. Elle est allée jusqu’au bout de l’effort en haut de sa corde accrochée à plus de cinq mètres de haut. Deux femmes se sont allongées, comme on s’allongerait à la sortie d’un supermarché, pour mourir écrasée par des caddies remplis à rabord. On a terminé la journée par une impro sur la musique d’Axel Bauer, laisse moi rester femme, où les femmes dansaient entre elles, par deux et le jeu se terminait par l’agression de l’une vers l’ autre.