A l’école des consommateurs

L’école des consommateurs se réunit tous les 15 jours à la Maison Relais de Dorignies, rue Paul Théry. Pour y aller depuis le centre social, il faut traverser le Pont Vert et marcher une bonne dizaine de minutes. L’école des consommateurs est un dispositif financé par la région, cela permet aux habitants du quartier de se regrouper pour discuter de toutes les questions du quotidien, des droits dont chaque citoyen dispose, des « arnaques » de la société de consommation qu’il faut éviter, etc.
Les participants se réunissent autour d’une table et abordent différentes thématiques comme les assurances, les produits toxiques, les plantes ou encore certains textes juridiques. « C’est important », nous glisse une dame, « plus on en sait mieux on peut se défendre dans la vie ».
L’année commence pour nous, mais aussi pour nombres d’associations, aujourd’hui c’est la première réunion de l’année. Pour que ça redémarre tout doucement, on boit un café, on prend le temps de discuter de tout de rien. Il y a du monde, au moins 25 personnes assises autour de la table, tout le monde fait silence quand on présente la compagnie et la Veillée que l’on est en train de réaliser avec les habitants de Dorignies. Les plus curieux veulent comprendre la raison de notre venue, notre fonctionnement en interne. Est-ce que l’on est ce qu’on appelle des « médiateurs culturels », ou alors des artistes ? Comment les résidences sont-elles financées ? Est-ce qu’il est possible d’étendre nos actions dans d’autres quartiers de la ville ? Qu’est-ce que signifie « protocoles artistiques » ? Ce sur quoi on répond qu’un protocole est une action artistique que l’on propose aux gens pendant le temps de résidence, il y en a plusieurs. Ce matin par exemple, nous sommes allés dans le marché pour inviter les passants à valser. Maggie et Jérémie on pris toute une série de photos qui figureront dans notre film-spectacle. Au final, un protocole, c’est aussi un moyen d’aller vers les gens, de trouver différentes manières de communiquer et d’échanger.
La réunion s’achève et Virginie, travailleuse sociale qui anime le groupe, inscrit les jours de représentations sur un grand tableau. Chacun se lève et inscrit son nom dans la colonne « vendredi 27 » ou « samedi 28 septembre ». On sait qu’on se reverra la semaine prochaine, on se donne rendez-vous après le spectacle pour boire le « pot de l’amitié ».

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