le tas

En couches superposées, sur le bureau, on distingue la feuille de salle du spectacle d’Angelica Liddell, todo el cielo sobre la tierra. Par dessus un livre d’Edouard Levé. Rangements de Daniel Oster. Plus bas, des ciseaux. Une boîte de Sargenor. Apulée qui surnage, l’Ane d’or ou Les Métamorphoses. Effipro, un anti parasitaire externe pour les chats. Des boîtes de médicament dans des sachets (ou en dehors). Jesus de Nazareth, le film de Zeffirelli (que je regarderai tout à l’heure). Aimer si fort en DVD (je l’ai revu avant hier. Qu’est ce qu’on pourrait rajouter ?).  Un semainier pour les médicaments. Deux bols, un pour l’avoine, l’autre pour le café. Des cahiers. Le texte de La Brique (annoté). Un schéma qui explique ce que veut dire, le noeud boroméen qui articule le réel, l’imaginaire et le symbolique dont l’ensemble forme pour chacun sa propre réalité selon qu’on y met plus de symbolique, de réel ou d’imaginaire. Un autre schéma qui s’intitule, ein Kind wird geschlagen (c’est plus compliqué à déchiffrer). Un sachet de caramel mou. Un vieux poste de télé que je vais donner à la compagnie. Une boîte de bouteille de parfum Burberry, sans le parfum. Un GPS de marche dont je ne sais pas me servir. Une tapette à mouches bleue. Le planning de la saison HVDZ 2013/2014. Un I phone en déséquilibre. Une petite caméra Leïka. F. Scott Fitzgerald, Gatsby le magnifique, Didier Eribon, la société comme verdict… Les troisièmes et quatrièmes sous couches sont inaccessibles.

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