chaotisch (2)

On a parfois du mal à y voir clair. A tirer le vrai du faux. Qu’est ce qui fait qu’il y a encore tant de gens sur le Pont d’Avignon ou dans les rues d’Avignon pendant le festival. Est ce que c’est une vue de l’esprit ou quelque chose de bien réel. Est ce que c’est parce qu’on a toujours vu Avignon de cette manière-là qu’à chaque fois qu’on vient on a l’impression que rien n’a bougé. Qu’on se trouve dans une incessante continuité.  Il faudrait aller visiter la Fabrique et la banlieue d’Avignon pour se rendre compte que quelque chose d’autre existe. Mais c’est peut-être simplement un effet du premier jour. On aura guère le temps de se rendre compte de quoique ce soit d’autre puisqu’on repart mercredi. Le train est arrivé en gare d’Avignon avec vingt cinq minutes de retard. Au milieu de l’après-midi. C’est la millième fois qu’on vient au festival d’Avignon. Mille ans plus tard, ça ne peut plus être la même chose. Du moins une chose est sûre, ça n’est plus les mêmes gens.

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