coup de calcaire (j’ai du mal avec les théâtres, ça sera jamais complètement mon truc)

Première étape de la journée, Bruay la Buissière où habite Maggie. (C’est loin, la mer !) Puis direction Douai pour une réunion au sommet à l’Hippodrome. Retour à la Base 11/19 pour les sandwichs du midi que Gilbert est allé chercher à la boulangerie du coin qui change de propriétaire. Repas-réunion avec Maggie, Guy, Gilbert et Marie K. Puis en route vers Calais, pour faire un repérage ; dans quelle salle va-t-on jouer La Brique ? On hésite entre le pavillon des lettres et la salle du Passager. Faudrait un deuxième avis ! On serait plus tenté par la salle du Passager. Retour au bercail. Besoin d’évacuer la déprime qui s’est insinuée dans tout le corps au fur et à mesure du jour qui avance. Sans trop savoir comment. Improviser sa Maison de la Force (on va voir Angelica Lidell la semaine prochaine à Avignon). On rêve de maisons de quartiers et de centres sociaux. On s’est souvenu avec émotion de la représentation qu’on avait donnée à la maison de quartier Pasteur à Dunkerque. J’ai de plus en plus de difficultés à supporter l’idée qu’on parle de démocratisation de l’art et de la culture. On en serait encore là ? Good artists are not better than bad artists. Etre artiste c’est la chose la mieux partagée au monde. Dans chaque lieu culturel, il devrait y avoir un centre social et inversement qui partageraient les mêmes locaux et une école. Les uns  apprendraient des autres , sans jugement de valeur. On aurait plus à (mal ou à moitié) se poser la question. La démocratisation de la culture, c’est comme l’intégration, ça doit avoir lieu dans les deux sens.

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