L’immeuble N°5

Guy, Charline, Harvey et Léa s’occupent des étages pairs. Didier, David et Marie des impairs. Le porte à porte, c’est un travail important et difficile. Important parce que c’est là qu’on peut vraiment rencontrer les gens du quartier et échanger avec eux sur tout et rien. Difficile parce qu’il faut parfois accepter le refus et les portes fermées. Il nous faut de l’endurance de la disponibilité. Après deux jours de porte-à-porte, Charline, David et Harvey sont très au point. Ils expliquent le travail des Turbulents, ils expliquent la veillée de samedi 22 juin, ils tractent à tous les vents. Nous avons rencontré un monsieur qui, en ouvrant sa porte, a laissé passer des odeurs de cuisine alléchante, un monsieur qui n’était pas là depuis longtemps, un monsieur qui s’occupait de son épouse très malade, un monsieur qui était avec son fils et qui connaissait bien les Turbulents, une dame qui gardait trois petits enfants curieux de notre présence, une jeune fille qui ne pouvait pas sortir parce qu’elle révisait pour le bac. Après, on est sortis prendre un peu l’air, vu qu’on avait besoin de se reposer. On est allés voir au CNL, mais comme il n’y avait personne, on a laissé une lettre.

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