Josette et Josette

En porte à porte, on a rencontré Josette et Josette. D’abord la première Josette, 81 ans, qui bêchait son jardin et donnait des directives pour la taille des fruitiers. Elle a dit Bon ! alors !qu’est-ce que vous voulez que je fasse ? et puis elle a posé pour un portrait sur le pas de sa porte. Elle a raconté ensuite que ses parents étaient maraîchers à Gajac, et son mari était menuisier. Elle a dit qu’il y avait autrefois beaucoup de maraîchers, et puis des blanchisseuses. A Gajac, ça s’est beaucoup construit. Les champs se sont transformés en maisons. Elle dit encore mon village pour parler de ce qui est devenu un quartier de Saint Médard.
Elle a dit je vais vous emmener chez Josette. Elle a des moutons. Il n’y a pas si longtemps, elle avait encore des vaches.
On traverse quelques rues – ici c’était une blanchisseuse, ici, vous voyez, ils ont construit si près de la maison du voisin qu’il vont avoir du mal à faire les enduits, ici c’était le jardin de mon père – et puis on arrive chez la seconde Josette, qui accepte de poser devant sa porte. On visite le terrain, on rencontre les trois moutons et la quinzaine de poules. Un vrai coin de calme et de campagne dans la ville. Josette et Josette nous montrent leur bancs, où elles s’assoient au calme et au soleil. Elles disent On se met là, sur notre banc, et c’est le paradis, c’est Nice !

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  1. L’histoire de saint Médard nous est connue grâce à une biographie écrite par Ratbod.
    Il serait né vers 456 à Salency en Picardie et aurait été élu évêque de Noyon. A la mort de saint Eleuthère, les habitants de Tournai le réclamèrent comme évêque : telle aurait été l’origine de l’union des deux évêchés qui dura jusqu’en 1114. Sa mort aurait eu lieu vers 560.
    Ses reliques furent transportées à Soissons où fut érigée l’abbaye de Saint-Médard, en partie saccagée durant les Guerres de Religion. De Noyon et de Soissons, son culte rayonna à travers toute la France où plus de 70 communes portent le nom de Saint-Médard. Il est également vénéré en Belgique et en Allemagne. D’après une légende, un aigle aux ailes déployées au-dessus de sa tête, aurait protégé saint Médard de la pluie. D’où une croyance populaire très répandue, lorsqu’il pleut à la saint Médard, la pluie dure quarante jours. Le jour de la saint Médard, fêté le 8 juin, passait pour être l’anniversaire du Déluge : de là le dicton populaire : « Saint Médard, grand Pissard ». C’est pourquoi il a été adopté comme patron par les fabricants et marchands de parapluie et il est également vénéré par les agriculteurs, pour invoquer la pluie. D’ailleurs lorsque la pluie miraculeuse n’était pas au rendez-vous, la population pouvait se venger sur la statue de saint Médard ; elle était aspergée d’eau et parfois même noyée.
    Les migraines, les névralgies, le traitement des maladies mentales, de la folie étaient également de son ressort.

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