Au cours de la promenade qu’on a faite avec Nicole qui a parlé de notre résidence aux fidèles de la paroisse de Lorgies lors de la messe de dimanche, Nicole nous a fait part de son amour pour les vaches. Elle dit, partout où je vais j’ai besoin de voir des vaches. Je leur trouve un regard plein de tendresse et de douceur. Elle me rassure. On lui a dit nous aussi combien on était sensible aux vaches. Je lui ai dit que parfois au cours de longues promenades en campagne, il m’arrive de leur parler. Il y a ces hommes qui parlent à l’oreille des chevaux et ceux qui s’adressent aux vaches. Mais l’un n’empêche pas l’autre. L’été les vaches passent tout leur temps dehors dans les prés. Il existe aujourd’hui des étables totalement robotisées où un ordinateur règle la vie des vaches et la traite sans qu’une femme ou un homme n’ait besoin d’intervenir (on a vu ça quand on a fait le portrait des communes vertes à Hermin). Les vaches ne sortent plus jamais de l’étable. Eté comme hiver. C’est triste. Ça voudrait dire qu’un jour on n’aura plus besoin de pâtures. Et que les vaches vont disparaître du paysage. Plus de possibilité de parler aux vaches !