encore un matin

Se mettre au parfum de ce qui vient. C’est pas ce qu’on fait de plus facile. Le passé, c’est ce qui ne passe pas. C’est comme si depuis tout ce temps on avait réussi à passer entre les gouttes. On se souvient, il y a dix ans. On se souvient, il y a cinq ans. On se souvient l’année dernière, le mois dernier, la semaine dernière, hier. Les matins sont cruels. Il y a des jours, on voudrait tout changer. Devenir vigneron par exemple. On cultiverait des vignes sans mettre de souffre (c’est ce qui rend malade quand on a trop bu) et on produirait du vin nature. Ou on s’appellerait Sébastien Barrié.

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