Bras dessus bras dessous

Hier soir on était à Leffrinckoucke pour un apéro-veillée. Olivier nous accueille comme si on faisait partie de la maison. On lui demande si il y aura du monde. « Bien sûr, je n’ai eu qu’à dire HVDZ revient, et tout le monde à dit j’arrive, on fait une sortie collective le 23 pour la concorde,. » Les tables sont dressées à notre arrivée, on installe nos écrans, on répète notre présentation de la soirée, ce n’est pas une mince affaire que d’expliquer comment on va passer la soirée ensemble à la concorde. Les gens arrivent petit à petit, les bras chargés de plats ou de boissons, à la maison pour tous c’est repas partagé, tout le monde amène quelque chose. On commence donc par présenter la soirée et diffuser un extrait du film de la veillée des veillées. Monsieur Tahar est là,  et on est content de le voir. Monsieur Tahar est présent dans le film, il parle de l’usine des dunes qui a 100 ans ce mois  ci, des grèves de 68, de l’amiante qui a envoyé plus d’un ancien collègue « boulevard des allongés », des hommes remplacés par des machines. À l’usine des dunes ,ils étaient plus de 4000, ils sont aujourd’hui moins de 500. Après la diffusion du film, on valse…Les hommes de la compagnie on un grand succès auprès de ces dames. Monsieur Tahar accorde une danse à Marie, ils ne savent valser ni l’un ni l’autre, mais à défaut de tourner ils peuvent parler, de l’usine encore, de la maison pour tous, surtout. Après la danse, on passe à table, on  est assis à côté d’Éliane et Jeanette qui vient de Bruay, comme Maggie.  « elle est de mon coin » dit-elle à son amie Éliane. On se met à chanter avec elles « Mon amant de saint-Jean », on se tient bras dessus bras dessous et on emporte la tablée.Thomas n’avait pas fait bras dessus dessous depuis les 70 ans de sa grand-mère. La sono continue à diffuser des valses, Jeannette demande : « Mais vous avez que ça des trucs de vieux ? On pourrait pas mettre de la disco ? »On n’a que des valses et on a surtout encore du travail, on doit tous rentrer au gîte pour visionner la conférence de Rosendaël en vue de la répétition du lendemain qui doit inclure Hervé. On quitte donc la fête un peu trop tôt mais on a rendez-vous pour passer la soirée ensemble. Tout à l’heure, par hasard on croise Éliane à la gare de Dunkerque, elle vient spontanément nous embrasser et nous dire: »Au 23 à la Concorde! »

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