Lentilles, épeautre et ch’tiramissu

Ce matin, atelier cuisine pour les deux Marie aux noms Bretons. On retrouve Aline, qui anime également l’atelier art et création. Elle nous présente l’atelier: « Ici, on se retrouve pour cuisiner des recettes simples, accessibles à tous, principalement avec des légumes de saisons. J’ai un budget de 7 euros 50 par atelier, et on a que deux brûleurs électriques pour tout réaliser. Il faut aller au plus simple, pour que chacun puisse reproduire les plats à la maison. » Le menu du jour est composé d’une crème de lentilles au kiri et cumin, puis de bananes caramélisées, la dégustation se fait sur place. Ce matin, le groupe n’est pas au complet, entre les vacances et les jours fériés certaines se sont emmêlé les pinceaux. Il y a Florence, qui est revenue habiter ici depuis un an après 25 ans en région parisienne, Brigitte, qui n’aime ni les lentilles, ni les bananes, Cyndie et Dominique qui viennent de la maison bleue, une structure pour adultes handicapés. L’ambiance est joyeuse et conviviale, on commence par le café pendant que les lentilles cuisent. On leur demande si des recettes les ont marqué: « la soupe à l’épeautre » répond Florence. « Le ch’tiramissu » enchaîne Cyndie. »C’est un tiramissu au Maroilles? » demande Marie L. « Mais non, aux speculoos! » répondent-elles en choeur. Aline essaie de proposer un maximum de plats de la région. À 10h30, on déguste toutes ensemble la crème de lentilles, Didier qui passe par là, a  droit à un bol. C’est délicieux.  Florence nous dit qu’elle viendra demain à la conférence, Brigitte ne pourra pas elle travaille très tôt le matin et tard le soir à l’entretien de bureaux: « à cause de ça, je rate tous les spectacles! pourtant, y’en a plein que j’aimerais voir! » On parle de leurs maris, celui d’Aline a 60 ans dans une semaine et partira en retraite en juillet, en ayant effectué 40000heures d’interim pour Manpower. Le mari de Florence réside à Paris, il travaille pour la SNCF. il a essayé de venir s’installer avec elle à Dunkerque il y a un an, et faire les allers-retours tous les jours. »En un an, il en a pris 10! Physiquement je veux dire, je ne le reconnaissais plus, je lui ai dit mais reste à Paris! Il revient le week-end maintenant. » On quitte l’atelier ravies et rassasiées en espérant les retrouver demain.

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