Tricot, chrysanthèmes, Paris, Haïti

Au tricot, il y a Françoise, Michelle, Dorothée, Mireille…Quand Marie se présente et explique ce qu’on vient faire là, Mireille la reprend : « Vous n’êtes pas du nord vous ! ». Marie l’admet volontiers et demande à Mireille : « Je viens d’où à votre avis ? » Mireille répond immédiatement : « De Paris ! Ouh l’accent,il s’entend beaucoup ! Faudrait améliorer ça ! » ça c’est fait…Ensuite Mireille et Marie parlent longuement, de la fille de Mireille, mariée à un haïtien et qui vit en République Dominicaine, puis de Rosandaël évidemment.
« Rosandaël, c’est comme un village, c’est très familial. Alors, ce qu’il faut savoir par exemple c’est qu’à Rosandaël existe le plus gros producteur de chrysanthèmes du pays, ça pousse bien parce qu’on a une terre sabloneuse. Avant, il y avait des marins et des pêcheurs. Il y a le grand hôpital, quatre maisons de retraite, le château Coquelle, le beffroi qui n’a pas été démoli pendant la guerre…Et puis ici c’est joli mais c’est pas huppé comme Malo ! » Françoise, elle, est ici depuis quatre ans, elle a toujours vécu à la campagne et a préféré venir s’installer en ville pour la retraite : « Ici, je me sens bien, j’ai trouvé mon petit univers, et j’adore venir ici, quand on tricote, on oublie ses petites misères. »

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