aimer si fort pour mourir si seuls

Bon ben écoute hier on a été à Paris. Sous le soleil. J’aurais pas du mettre ma parka. On est allé aux Métallos. On est arrivé au moment où démarrait la première du Petit Chaperon Rouge aux Métallos de Joël Pommerat. On a évoqué nos projets futurs. C’était un bon moment. On a parlé de la Brique, des Veillées et de Aimer si fort pour mourir si seuls. C’est pas toujours facile de savoir par quel bout prendre les spectacles pour bien les expliquer, pour ne pas paraître trop confus ou abscons. On a raconté l’histoire de la Maison de la Force d‘Angelica Liddell. On a dit qu’on en ferait une adaptation pour Aimer si fort pour mourir si seuls. Qu’on avait choisi ce texte parce qu’il semblait nous correspondre. On a parlé de Retour à Reims de Didier Eribon, de Martine Sonnet, de Annie Ernaux et évoqué des parallèles avec Angelica Liddell et J’m’excuse avec Kader Baraka, qu’on a monté il y a plus d’une dizaines d’années. Et les Sublimes et Base 11/19 comme si on était depuis longtemps dans la maison de la force. Cet endroit où on se dit qu’on peut faire passer (un peu) nos angoisses, notre honte, nos colères, notre indignation dans l’expression physique et sur un plateau de théâtre. On a parlé body art. On a dit que J’m’excuse était l’histoire de Kader. Dans tous nos derniers spectacles (si on met de côté les Veillées),  on a beaucoup parlé des hommes et de la classe ouvrière. De l’immigration et des émigrés de l’intérieur. Avec Angelica Liddel, on aborde  le point de vue d’une femme. Ma frangine, Eliane, elle s’en est pris plein la tête, toute sa vie, plus encore que nous autres les hommes de la famille, parce que c’était une femme.

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