À la croisée d’enjeux artistiques et culturels, économiques et sociaux, politiques et philosophiques, notre engagement plaide fondamentalement pour un mode de développement de nos sociétés un peu moins insoutenable – et en premier lieu pour les jeunes générations.
Autant mais dans un tout autre contexte que nos prédécesseurs des 19ème et 20ème siècles, nous sommes conscients de la formidable lutte collective à laquelle nous participons pour faire mentir l’immonde négation du monde humain qu’on nous présente pourtant encore aujourd’hui comme notre seul avenir possible.
Cette conception politique et plurielle de la culture – et des pratiques artistiques qui en sont une de ses composantes avec ses enjeux et effets spécifiques – renvoie à l’idée qu’il nous faut constamment inventer d’autres demeures, d’autres usages, d’autres territorialités si nous voulons que chacun soit plus à même de s’épanouir là où il vit, tout en cultivant toujours davantage son hospitalité vis-à-vis de l’autre qui ne lui ressemble pas.
Ce sera en tout cas notre fierté d’avoir contribué – parmi et avec d’autres – à une nouvelle façon d’habiter le monde et à le rendre plus habitable, à forger également quelques éléments d’une nouvelle culture humaniste dont nous avons de nos jours tant besoin.