Aubusson Ferfay

Il faut revenir à la réalité. On se souvient de ce rêve récurrent, étrange et pénétrant  (chantiers nomades-14) d’un promontoir où on se retrouvait sans plus pouvoir descendre. Si ce n’est plonger vingt ou trente mètres plus bas dans une eau de mer menaçante. Tourmentée. Nos clés s’étaient perdues au fond de l’eau. Les clés du mystère. C’est aussi ça le retour. Après le bonheur des Chantiers Nomades et du Portrait aubussonnais, il faut retourner au calme. Il faut, on le sait bien redescendre au risque de mourir d’avoir perdu la tête. L’euphorie et la réalité. Retourner dans le bain de la mer. On en vient. C’est bien pour cela que tout ce qui nous compose est salé. Le salé c’est la réalité. Mais on ne s’ échappe pas de la réalité sans  payer cher son billet de retour. Avec ou sans réservation. Il faut prendre le risque. Passer par l’épreuve du plongeon.

Quand j’étais gamin, je passais toutes mes vacances à la piscine de Lillers. Et j’adorais la mer aussi. A Malo, à Berck, à Merlimont, à Boulogne j’adorais me baigner dans l’eau de la Manche et de la mer du Nord. On ne restait pas longtemps à la mer mais c’était un plaisir sans nom. Le soir même, il fallait rentrer à Ferfay. A numéro 3.

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