cadavre exquis

J’ai descendu les marches de l’escalier de la grande tour de l’horloge. Immédiatement je croise un chien, aubussonnais d’origine sans aucun doute. Je réalise en fait qu’il ne s’agit que d’une tapisserie. Oh vraisemblance de l’image, mon oeil a été trompé ! Je longe la Creuse pendant des kilomètres et je fais demi tour. Je pense à ce mélange de matière, entre le granit et la soie et le fil de fer barbelé en or. J’espère apercevoir une licorne. Je m’allonge comme une jeune vierge dans le frais cresson bleu. Là, immense dans le ciel, soudain la météorite !… La météorite prend des images de moi. Elle me dit, tu as l’air méchant. Je la saisis à la jambe par les crocs. Je suis le chien aubussonnais.  Je suis le serpent arc en ciel aubussonnais. Je donne ma peau pour le dessin du soir. Ma vie est une tapisserie ésotérique.

Une réflexion sur « cadavre exquis »

  1. j’aime ces « je » au pluriel, revenus. Vous aviez raison. Et la poésie aussi. Fictions de réel, toujours.
    je vous suis toujours. j’espère apercevoir une licorne.

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