Maintenant, la nuit est tombée.
Dans le ciel, juste au-dessus des collines, il y a encore une lueur de l’air sur laquelle se détachent les gris multiples des nuages multiples, les veloutés, les effilochés, les presque-blanc, les sombres qui rejoignent presque le sombre alentours. Et curieusement, presque malgré moi, j’élabore mentalement le chapelet de couleurs correspondantes, je choisis les écheveaux, comme les lissiers. Comment rendre, passée après passée, ces fins passages d’un gris à l’autre, ces variations de texture, cette lumière de la nuit ?